Camp des recrues RBC
Le Camp des recrues RBC fait bien plus que financer des athlètes au potentiel olympique... Il les découvre. Chaque année, le programme sillonne le pays à la recherche de jeunes talents à l’état brut, les porte à l’attention des organismes nationaux de sport qui recrutent, et leur fournit un soutien et des ressources continus pour les accompagner dans leur rêve olympique. À ce jour, 21 athlètes découverts grâce au programme ont participé à des Jeux olympiques, et 12 d’entre eux ont remporté collectivement un total de 14 médailles.
Kelsey Mitchell
- Kelsey terminait sa carrière de soccer universitaire et s’apprêtait à se retirer du monde du sport lorsqu’elle a appris l’existence du Camp des recrues RBC. Impulsivement, elle a décidé d’y participer et a été recrutée par Équipe Canada pour le cyclisme, un sport qu’elle n’avait jamais pratiqué. Après seulement trois ans d’entraînement, elle a battu un record mondial pour finalement décrocher l’or aux Jeux de Tokyo en 2020.
Marion Thénault
- Adepte de la gymnastique depuis son plus jeune âge, Marion a retenu l’attention de Freestyle Canada lors du Camp des recrues RBC grâce à son don naturel et à son expérience pour tourbillonner dans les airs. Quelques années seulement après son changement radical de discipline, elle a remporté une médaille en ski acrobatique aux Jeux de Beijing en 2022.
Pierce LePage
- Pierce a pu accélérer son perfectionnement en athlétisme grâce au Camp des recrues RBC. Sa victoire au tout premier Camp des recrues RBC à Toronto lui a permis de se démarquer comme décathlonien, et le financement qu’il a reçu du programme l’a mené vers sa première compétition internationale de décathlon. Il est aujourd’hui un athlète de premier rang dans le monde et portera l’espoir du Canada aux Jeux de Paris en 2024.
Apprenez-en plus sur le Camp des recrues RBC et inscrivez-vous gratuitement.
Athlètes Olympiques RBC
RBC veut contribuer à la réussite sportive et personnelle des athlètes canadiens.
Vous êtes athlète olympique, para-athlète ou faites partie de l’équipe nationale ? Vous visez l’excellence autant sur le terrain que dans la vie de tous les jours ?
Le programme Athlètes Olympiques RBC vise à soutenir les athlètes canadiens de haut niveau en leur offrant des occasions de perfectionnement et d’acquisition d’aptitudes professionnelles, un soutien financier et la possibilité de faire connaître leur marque personnelle dans le cadre d’un partenariat centré sur le programme d’entraînement des athlètes et leur bien-être général.
La période d’inscription à la cohorte 2025-2027 du programme Athlètes Olympiques RBC est en cours. Cliquez ici pour soumettre votre candidature.
Les athlètes olympiques RBC jouent le rôle d’ambassadeurs, véhiculant auprès des collectivités du Canada les valeurs olympiques que sont le travail d’équipe, la poursuite de l’excellence, l’engagement et le leadership.
Pour demander la participation d’un athlète olympique RBC à un événement :
Remplissez la formuleToutes les autres demandes de renseignements peuvent être adressées à rbcolympians@rbc.com.
Renseignez-vous sur les membres du programme Athlètes Olympiques RBC partout au pays :
Nom | Sport | Ville |
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Alexander Canning | Canoë-kayak | Dartmouth (N.-É.) |
Alexis Cronk | Aviron | London (Ont.) |
Ali ten Hove | Voile | Kingston (Ont.) |
Amanda Rummery | Para-athlétisme | Sherwood Park (Alb.) |
Antoine Gélinas-Beaulieu | Patinage de vitesse | Sherbrooke (Qc) |
Avalon Wasteneys | Aviron | Campbell River (C.-B.) |
Bismark Boateng | Athlétisme | Toronto (Ont.) |
Brandie Wilkerson | Volleyball de plage | Toronto (Ont.) |
Brandon McBride | Athlétisme | Windsor (Ont.) |
Braven Park | Taekwondo | Winnipeg (Man.) |
Bret Himmelman | Canoë-kayak | Hammonds Plains (N.-É.) |
Catherine Beauchemin-Pinard | Judo | Montréal (Qc) |
Cynthia Appiah | Bobsleigh | Toronto (Ont.) |
Darren Gardner | Surf des neiges | Burlington (Ont.) |
Dawn Richardson-Wilson | Bobsleigh/Athlétisme | Edmonton (Alb.) |
Eden Wilson | Bobsleigh | Calgary (Alb.) |
Ellie Black | Gymnastique | Halifax (N.-É.) |
Florence Maheu | Canoë-kayak | Salaberry-de-Valleyfield (Qc) |
Gabriel Ferron-Bouius | Para-canoë-kayak de vitesse | Ottawa (Ont.) |
Jackie Boyle | Cyclisme | Toronto (Ont.) |
James Dunn | Para-hockey sur glace | Wallacetown (Ont.) |
Jasmit Phulka | Lutte | Abbotsford (C.-B.) |
Jordan Stewart | Taekwondo | Toronto (Ont.) |
Kate O’Brien | Para-cyclisme | Calgary (Alb.) |
Kelsey Mitchell | Cyclisme | Sherwood Park (Alb.) |
Krissy Scurfield | Rugby | Canmore (Alb.) |
Kristen Bujnowski | Bobsleigh | Mount Brydges (Ont.) |
Larissa Franklin | Balle molle | Maple Ridge (C.-B.) |
Lisa Weagle | Curling | Ottawa (Ont.) |
Lois Betteridge | Canoë-kayak | Ottawa (Ont.) |
Lucia Stafford | Athlétisme | Toronto (Ont.) |
Madeleine Kelly | Athlétisme | Pembroke (Ont.) |
Marie-Philip Poulin | Hockey | Beauceville (Qc) |
Marion Thénault | Ski acrobatique | Sherbrooke (Qc) |
Melissa Humana-Paredes | Volleyball de plage | Toronto (Ont.) |
Michelle Harrison | Athlétisme | Saskatoon (Sask.) |
Nate Riech | Para-athlétisme | Victoria (C.-B.) |
Orion Griffith-Edwards | Bobsleigh | Newmarket (Ont.) |
Philip Kim | Breaking | Vancouver (C.-B.) |
Pierce LePage | Décathlon | Whitby (Ont.) |
Sam Schachter | Volleyball de plage | Richmond Hill (Ont.) |
Sarah Douglas | Voile | Toronto (Ont.) |
Sarah Mitton | Athlétisme | Brooklyn (N.-É.) |
Sarah Nurse | Hockey | Hamilton (Ont.) |
Sean McColl | Escalade | North Vancouver (C.-B.) |
Skylar Park | Taekwondo | Winnipeg (Man.) |
Steven Dubois | Patinage de vitesse | Terrebonne (Qc) |
Tae Ku Park | Taekwondo | Winnipeg (Man.) |
Tamm Thibeault | Boxe | Shawinigan (Qc) |
Tyler Laidlaw | Canoë-kayak | Middle Sackville (N.-É.) |
William Émard | Gymnastique | Laval (Qc) |
Sarah Nurse
Hockey sur glace | Hamilton (Ont.)
Lors de ses débuts aux Jeux olympiques de PyeongChang en 2018, Sarah Nurse aide le Canada à remporter la médaille d’argent. Avec Équipe Canada, elle remporte l’or en 2013 à l’occasion du championnat mondial féminin organisé par la Fédération internationale de hockey sur glace (IIHF) pour les moins de 18 ans (« U18 »), alors même qu’une blessure lui a fait manquer la plus grande partie du camp de sélection. En 2015, elle ajoute une médaille d’or à son palmarès en participant à la Coupe des nations avec l’équipe nationale féminine de développement, et c’est à la Coupe des quatre nations qu’elle fait ses débuts au sein de l’équipe nationale féminine proprement dite. Sarah entame sa carrière postsecondaire à l’Université du Wisconsin en 2013-2014, d’abord au sein de l’équipe des recrues All-WCHA Rookie Team. La saison suivante, elle aide les Badgers à gagner la finale de la WCHA, ce qui lui vaut le titre de joueuse la plus remarquable. En 2016, au cours du Frozen Four de la NCAA (National Collegiate Athletic Association), Sarah se fracture le poignet. Après l’opération, elle ne reprend le bâton qu’au bout de trois mois. C’est seulement deux semaines avant le camp national de l’équipe de réserve U22 qu’elle peut retourner sur la glace. Au cours de sa dernière année universitaire (2016-2017), elle est capitaine adjointe et fait partie de la deuxième équipe d’étoiles américaines.
Sarah remporte sa première médaille d’or en août 2021, lors du championnat du monde féminin de la IIHF. En dehors de la patinoire, elle milite pour que son sport devienne plus inclusif maintenant et pour les joueuses qui suivront ses traces.
Au sein de la Professional Women’s Hockey Players Association (PWHPA), Sarah est l’une des nombreuses joueuses de talent en vue. C’est l’une des représentantes des joueuses auprès du comité de la PWHPA, fondée en mai 2019 par plus de 200 grandes hockeyeuses du monde entier.
Sarah a également participé à la deuxième édition de la tournée Dream Gap Tour de la PWHPA qui, sur fond d’événements communautaires, met en vedette les grands noms du hockey professionnel féminin.
La famille élargie de Sarah comprend notamment ses cousins Darnell Nurse, joueur de la LNH au sein des Oilers d’Edmonton, et Kia Nurse, remarquable joueuse de basketball de l’Université du Connecticut, médaillée d’or lors des Jeux panaméricains de 2015.

Cynthia Appiah
Bobsleigh | Toronto (Ont.)
Athlète canadienne bien connue, Cynthia Appiah a joué le rôle de freineuse de réserve au sein d’Équipe Canada lors des Jeux olympiques d’hiver organisés en 2018 à PyeongChang. Elle écrira une page d’histoire lors des Jeux d’hiver de 2022 en participant aux premières épreuves olympiques de bobsleigh en solo (monobob).
Cynthia entame brillamment sa carrière de recrue en 2015-2016 comme freineuse. Elle est la coéquipière de Kaillie Humphries, deux fois championne olympique, quand toutes deux remportent l’or et le bronze lors de la Coupe du monde. Cynthia secondait Alysia Rissling quand celle-ci, alors recrue, a été médaillée de bronze lors de sa première Coupe du monde. Après les Jeux de PyeongChang, elle décide d’occuper désormais le poste de pilote. Elle a réalisé ses meilleures prestations en monobob, avec deux victoires en 2019 et la cinquième place au championnat du monde de 2021.
Bien que parfois confrontée au racisme – on compte encore peu de pilotes de bobsleigh noir(e)s –, Cynthia persévère et demeure optimiste. Le sport d’élite a commencé à l’attirer le jour où la Jays Care Foundation a lancé un programme invitant les enfants des quartiers déshérités de Toronto à apprendre à jouer au baseball dans le parc voisin. Les parents de Cynthia sont originaires du Ghana. Leur fille est très fière de tout ce que les siens ont déjà réalisé. Elle a toujours rejeté l’idée que le fait d’avoir vécu dans un logement communautaire torontois ait défini son identité ou celle de sa famille. Elle souhaite que, à son exemple, tous les enfants qui grandissent dans des conditions difficiles poursuivent leurs rêves, même ceux qui leur semblent hors de portée.

Ellie Black
Gymnastique artistique | Halifax (N.-É.)
Ellie Black est la plus grande gymnaste canadienne de tous les temps et figure au nombre des 15 meilleurs athlètes néo-écossais de l’histoire. Elle continue à faire tomber des barrières – la discrimination fondée sur l’âge en gymnastique, par exemple. Par son exemple, elle incite d’innombrables femmes et jeunes filles à poursuivre leurs rêves et à faire ce qu’elles aiment. Sa devise : « Rêve grand et ne laisse personne te fixer tes limites ».
Ellie a été trois fois athlète olympique (aux Jeux d’été de 2012, 2016 et 2020). Aux JO de 2020, s’étant blessée pendant une pratique générale, elle se classe quatrième à la poutre. Elle a été six fois membre de l’équipe présente aux championnats du monde, six fois championne nationale et deux fois championne au classement général des Jeux panaméricains de 2019, à la clôture desquels elle portait d’ailleurs le drapeau du Canada.
- 3 fois athlète olympique
- Gymnaste canadienne la plus médaillée aux Jeux panaméricains de 2019 (Pérou)
- Jeux du Commonwealth de 2018 – Médailles d’or et d’argent, championne au classement général

Mark McMorris
Planche à neige acrobatique | Regina (Sask.)
Mark McMorris est l’un des athlètes les plus médaillés de l’histoire du surf des neiges : 2 fois aux JO, 20 fois aux X-Games et 4 fois au US Open Championship. Dix ans après avoir remporté ses premiers X-Games dans un sport en continuelle évolution, Mark est devenu un chef de file. Pionnier des médias sociaux, il s’est associé à de nombreuses grandes marques afin de rendre sa discipline plus inclusive. Mark s’efforce d’inspirer les autres, d’être un leader et de bâtir un héritage. En 2012, son frère Craig et lui ont mis sur pied une fondation dont le mandat est d’encourager les jeunes en difficulté à découvrir dans le sport quelle est leur passion. La McMorris Foundation a déjà amassé plus de 250 000 $ et aidé plus de 2 500 jeunes Canadiens à tirer parti des possibilités qu’offre le sport.
- 20 fois médaillé aux X-Games
- Champion du monde en 2021 (tremplin acrobatique)
- Deux fois médaillé de bronze aux Jeux olympiques (en 2018 et 2014)
- Gagnant en 2017 du prix ESPY Award en catégorie « Best Action Sports Athlete »

Pierce LePage
Décathlon | Whitby (Ont.)
Pierce LePage est un décathlonien canadien qui a décroché l’argent en Australie lors des Jeux du Commonwealth de 2018, puis l’argent au Pérou lors des Jeux panaméricains de 2019. Cette même année, il allait obtenir la cinquième place à son premier championnat mondial d’athlétisme. Pierce a assisté en 2016 aux JO de Rio à titre de gagnant du Camp des recrues RBC. Cinq ans tard, il représente le Canada sous la bannière RBC lors des JO de Tokyo, pendant lesquels, battant son propre record, il accumule 8604 points. Mesurant plus de 2 m et pesant 88 kg, LePage répond parfaitement aux exigences du décathlon. En dehors des compétitions, Pierce s’adonne au jeu League of Legends, dont il est l’un des spécialistes mondiaux, tout en terminant ses études à l’Université York.
- Jeux olympiques de 2020 – 5e place
- Jeux panaméricains de 2019 – Médaille de bronze
- Jeux du Commonwealth de 2018 – Médaille d’argent

Liam Hickey
Para-hockey sur glace | St. John’s (T.-N.-L.)
Natif de St. John’s (T.-N.-L.), Liam Hickey, dépourvu de fémur droit, s’initie au sport paralympique à l’âge de huit ans. C’est aujourd’hui l’un des rares athlètes paralympiques canadiens à pratiquer deux sports à la fois. Il a participé en 2016 aux épreuves de basketball en fauteuil roulant organisées lors des Jeux paralympiques d’été de Rio puis, en 2018, pendant les Jeux paralympiques de PyeongChang (Corée du Sud) aux épreuves de para-hockey sur glace à l’issue desquelles Équipe Canada allait remporter la médaille d’argent. Liam est aussi champion du monde : il a remporté l’or en 2017 lors du championnat de para-hockey organisé à Incheon (Corée du Sud). Membre et capitaine adjoint de l’équipe nationale de para-hockey, il suit des études universitaires à temps plein. Entre autres objectifs, Liam compte décrocher son diplôme... et une médaille d’or.
- 2 fois athlète paralympique (à la fois en basketball et en hockey sur glace)
- Jeux paralympiques de 2018 – Médaille d’argent
- Championnat de para-hockey sur glace en 2017 – Médaille d’or

Jacqueline Simoneau
Nage synchronisée | Saint-Laurent (Qc)
Deux fois athlète olympique (à Rio en 2016 et à Tokyo en 2021), Jacqueline a remporté de nombreuses médailles lors des séries mondiales. Au fil des ans, elle en a rapporté près d’une centaine au Canada, dont quatre médailles d’or gagnées aux Jeux panaméricains. Elle a été la première championne canadienne de nage synchronisée à réaliser cet exploit. Jacqueline termine un doctorat en médecine podiatrique à l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR). Désireuse par ailleurs de faire sa part sur le plan social, elle collabore étroitement avec la fondation Make-A-Wish ainsi qu’avec les organismes Cœliaque Québec et Fast and Female.
- Deux fois athlète olympique (en 2016 et 2021)
- 67 médailles aux Séries mondiales
- Quatre fois médaillée d’or aux Jeux panaméricains

Brigette Lacquette
Hockey sur glace | Mallard (Man.) et Cote First Nation (Sask.)
Sélectionnée pour représenter l’équipe nationale féminine du Canada lors des Jeux olympiques d’hiver organisés en 2018 à PyeongChang (Corée du Sud), Brigette a été la première athlète autochtone à faire partie de l’équipe olympique canadienne de hockey féminin. C’est en 2008 qu’elle s’intègre à l’équipe nationale féminine, dans le groupe des moins de 18 ans, ce qui l’amène à participer deux fois dans cette catégorie (« U18 ») au championnat du monde féminin organisé par la IIHF, où elle gagne l’argent en 2009 et l’or en 2010. Membre du groupe de réserve de l’équipe féminine canadienne, elle a participé à 21 matchs. En 2013 et en 2016, sa formation gagne l’or lors de la Coupe des nations. Avec l’équipe féminine senior du Canada dont elle fait partie depuis 2015, Brigette remporte des médailles en 2015, en 2016 et en 2019. En juillet 2021, elle accepte le poste de recruteuse professionnelle de la LNH auprès des Blackhawks de Chicago. Son brillant parcours dans le monde du hockey montre aux jeunes filles autochtones qu’elles comptent autant que les autres, peuvent devenir des athlètes accomplies et sont capables de grandes choses. Consciente d’être un modèle à suivre auprès de nos jeunes, Brigette se rend dans les écoles et les communautés pour témoigner de la détermination et de la résilience qui caractérisent cette hockeyeuse professionnelle.
- Jeux olympiques de 2018 – Médaille d’argent
- 2 fois médaillée d’argent au championnat du monde de la IIHF
- Coupe des quatre nations de 2013 – Médaille d’or

Marie-Philip Poulin
Hockey sur glace | Beauceville (Qc)
On dit de Marie-Philip qu’elle est l’une des plus grandes joueuses d’impact de l’histoire du hockey. Lors de la finale opposant les Canadiennes aux Américaines aux Jeux olympiques de Sotchi en 2014, elle a permis à son équipe de décrocher l’or en égalisant la marque à 55 secondes de la fin de la troisième période, puis en inscrivant le but de la victoire en prolongation. Fait incroyable, quatre ans plus tôt, aux Jeux olympiques de Vancouver, Marie-Philip avait marqué les deux buts qui ont permis au Canada de blanchir les États-Unis et de remporter l’or. Tout récemment, elle a marqué, toujours en prolongation, le but décisif qui a valu l’or à Équipe Canada pendant le championnat 2021 de la IIHF... contre nos adversaires américains, une fois de plus.
Marie-Philip a récemment terminé ses études à l’Université de Boston, où elle a été choisie parmi les candidates au prix Patty Kazmaier à deux reprises. Ce prix est décerné par la NCAA à la meilleure joueuse de hockey.
- Trois fois médaillée olympique
- Dix fois médaillée aux championnats du monde
- 3 fois gagnante du trophée de la joueuse la plus utile décerné par la Ligue canadienne de hockey féminin (LCHF)

Bolade Ajomale
Athlétisme | Toronto (Ont.)
Bolade représente le Canada depuis 2012. Il fait des études en communications multimédias à l’Academy of Art University et s’intéresse particulièrement à la radiodiffusion. Grand voyageur, il aime rencontrer les gens de tous les pays et entretenir les contacts. Bolade conçoit des vidéos dans lesquelles il n’hésite pas à entrer en scène.
- Deux fois athlète olympique
- 10 fois champion en deuxième division de la NCAA (National Collegiate Athletic Association)
- 2 fois en deuxième division All-American

Meaghan Mikkelson
Hockey | St. Albert (Alb.)
Comme pour bien des Canadiens, le respect que le hockey inspire à Meaghan Mikkelson et l’affection qu’elle voue à ses proches comme à ses coéquipières déterminent ses priorités. Au début des années 1970, son père (Bill Mikkelson) a joué pendant quatre saisons dans la LNH au sein des équipes de Los Angeles, des Islanders de New York et des Capitals de Washington. Le frère de Meaghan (Brendan) a remporté la coupe Memorial au sein de la Western Hockey League (WHL) avec les Giants de Vancouver ; il est aujourd’hui hockeyeur professionnel en Suède. Quant à son mari, Scott Reid, il a été gardien pendant 13 ans au sein de l’American Hockey League, de la Ligue canadienne de hockey et de la East Coast Hockey League, ainsi qu’en Europe. Diplômée de l’Université du Wisconsin (programme de hockey), Meaghan dirige son équipe lors de deux championnats de la NCAA (National Collegiate Athletic Association) consécutifs, fait gagner la médaille d’or par le Canada lors des JO de Vancouver en 2010 et emporte la victoire en 2021 lors du championnat du monde de hockey de la IIHF. À Sochi en 2014, Meaghan inscrit une preuve de bravoure supplémentaire dans un CV déjà bien étoffé : sa main fracturée, elle participe à la finale des JO contre les États-Unis et contribue au premier but du Canada, prélude à un revirement dont on parlera encore dans des dizaines d’années. Meaghan rejoint sa coéquipière Natalie Spooner lors de la deuxième saison de « The Amazing Race Canada », terminant deuxième en finale à l’issue de sept étapes enlevées haut la main. Les adeptes de la série la plus prisée au pays leur décernent le titre d’équipe favorite des Canadiens. Après Sochi, Meaghan observe une pause... elle attend un enfant. Elle reprend ensuite l’entraînement avec son équipe afin de représenter le pays aux JO de PyeongChang (2018), où les Canadiennes remportent l’argent. Meaghan et son mari Scott décident ensuite que le moment est venu d’étoffer à nouveau leur petite équipe, et Meaghan prend une autre année de congé afin de s’occuper du deuxième bébé. Il lui serait facile d’accrocher ses patins, mais elle ne compte pas se retirer de sitôt. Les yeux braqués sur Beijing 2022, Meaghan va devoir relever certains des plus grands défis de sa carrière. Cela ne saurait l’arrêter.
- Jeux olympiques de 2018 – Médaille d’argent
- Jeux olympiques de 2018 et de 2014 – Médaille d’or
- Championne de la Coupe Clarkson en 2016

Mandy Bujold
Boxe | Kitchener (Ont.)
La carrière de la boxeuse olympique canadienne Mandy Bujold débute en 2016. Cette année-là, elle remporte les titres de championne nationale et de boxeuse de l’année. Ses 51 kg l’ont conduite sur la voie des championnats poids mouche, jalonnée dans son cas de multiples titres et victoires. Son palmarès comprend 11 championnats nationaux, 3 championnats continentaux ainsi qu’une médaille d’or aux Jeux panaméricains et une de bronze aux Jeux du Commonwealth (dans ces deux cas, c’était la première fois que la boxe féminine figurait au programme des épreuves). Aux Jeux panaméricains de 2015 à Toronto, Mandy défend son titre et devient la seule boxeuse à avoir remporté à deux reprises le titre de championne aux Jeux panaméricains. Elle se qualifie ensuite pour les Jeux olympiques de Rio en récoltant la médaille d’or du tournoi de qualification olympique des Amériques, décrochant une des deux places disponibles dans sa division de poids olympiques. Reconnue dans la région de Waterloo comme une femme d’influence, Mandy a été désignée citoyenne de l’année 2016 de région de Kitchener-Waterloo pour sa contribution exceptionnelle. En 2018, Mandy met sa passion pour la boxe au service de la collectivité en créant Champions for Charity, qui permet à des professionnels sans expérience de monter sur le ring. Elle est également maman de Kate-Olympia (« KO »). Depuis qu’elle s’est qualifiée pour Tokyo, Mandy est la première boxeuse canadienne destinée à représenter son pays au moins deux fois aux JO. C’est toutefois en dehors du ring qu’elle s’est réellement qualifiée, non pas pour établir un record ou pour décrocher une médaille, mais pour assurer l’égalité des sexes dans le sport. L’affaire qui l’a opposée au Comité international olympique (CIO) devant le Tribunal Arbitral du Sport a créé un précédent et va contribuer à faire évoluer le sport féminin au cours des prochaines années.
- Deux fois athlète olympique
- Onze fois championne nationale
- Deux fois championne aux Jeux panaméricains

Anna Negulic
Canoë-kayak de vitesse | Halifax (N.-É.)
Ancienne participante du programme Futurs Athlètes Olympiques RBC (ce qui lui a permis, grâce au Camp des recrues RBC, d’obtenir du financement), Anna est kayakiste depuis 12 ans. Elle vient de décrocher un baccalauréat en kinésiologie tout en s’entraînant à temps plein et en encadrant d’autres étudiants. Anna tient par ailleurs à faire sa part pour sa communauté et pour son club (le Maskwa Aquatic Club). Bénévole auprès de l’organisme Fast and Female et dans le cadre du programme PaddleAll, elle encourage enfants et ados à pratiquer des sports toute leur vie. Lors des Jeux panaméricains de 2019, lors de l’épreuve du kayak à quatre 500 m, son équipe fait gagner au Canada sa première médaille d’or. Anna n’en nourrit que plus d’espoirs pour les JO.
- Jeux panaméricains de 2019 – Médaille d’or
- Jeux du Canada – Médaillée d’or
- Finaliste aux championnats du monde et pour les moins de 23 ans (« U23 »)

Pamphinette Buisa
Rugby à sept | Gatineau (Qc)
Organisatrice communautaire et militante, Pamphinette Buisa est aussi une athlète olympique. C’est dans les Lekwungen Territories où elle réside – Victoria (C.-B.) – qu’elle nourrit ses rêves olympiques. Elle fait partie de l’équipe nationale féminine de rugby à sept depuis six ans. Pour Rugby Canada, Pamphinette est un membre influent du groupe de travail NAPC (Noirs, Autochtones ou personnes de couleur), lequel a pour mandat de préparer, dans toute l’organisation, des politiques, ateliers et programmes axés sur des cadres décolonialistes et antiracistes, afin de promouvoir l’équité, l’inclusion, l’accessibilité et la diversité dans le rugby et au-delà, sur la scène locale, provinciale et internationale. C’est également grâce à Pamphinette que, lors des derniers JO, l’équipe canadienne de rugby féminin s’est exprimée sur la question des fosses communes dans lesquelles furent inhumés une partie des enfants des pensionnats autochtones canadiens, ainsi que sur les efforts de réconciliation à déployer sur l’« Île de la Tortue » (l’Amérique du Nord). Outre qu’elle tient passionnément à être la porte-parole des communautés laissées pour compte, Pamphinette milite beaucoup pour un sport sécuritaire et inclusif pour tous, pour la justice raciale et la décolonisation. Elle prône l’intersectionnalité – gage, selon elle, de ces relations voulues et profondes qui peuvent changer le monde.
- Jeux olympiques de 2020
- Coupe du monde de rugby de 2019 – Médaille d’or
- Jeux olympiques de la jeunesse de 2016 – Médaille d’argent

Ann-Renée Desbiens
Hockey sur glace | La Malbaie (Qc)
Ann-Renée apprend dès son enfance à empêcher les attaquants de marquer des buts. Gardienne à cinq ans, elle l’est toujours, plus de vingt ans plus tard. Son parcours de championne du monde a été semé d’embûches qui lui ont appris la résilience, la patience, la discipline et la détermination. Ayant mis le hockey en veilleuse après les JO de 2018, elle a terminé sa maîtrise en comptabilité à l’Université du Wisconsin tout en assurant l’entraînement des gardiennes des Badgers. Plus de 18 mois après avoir accroché ses patins, Ann-Renée a décidé de sortir de l’ombre ; le Canada lui doit d’avoir remporté l’or en 2021 lors du championnat du monde de hockey féminin.
- Jeux olympiques de 2018 – Médaille d’argent
- Deux fois médaillée aux championnats du monde (or et argent)
- Gagnante du prix Patty Kazmaeir

Kayden Johnson
Bobsleigh | Kerrobert (Sask.)
Kayden en a fait, du chemin, depuis sa petite ville de la Saskatchewan. Il a représenté le Canada sept fois dans trois disciplines et adore arborer l’Unifolié chaque fois que l’occasion s’y prête. Diplômé en théâtre à l’Université York, il a été repêché par les BC Lions – l’une des équipes de la Ligue canadienne de football (LCF). Kayden aime le contact avec le milieu sportif ; il encadre de jeunes athlètes et assure l’entraînement individuel de ceux qui veulent s’améliorer au maximum. Toujours d’une énergie communicatrice et le sourire aux lèvres, Kayden recherche le meilleur chez ses coéquipiers et ses entraîneurs. Pour cet espoir olympique qui fixe la barre très haut, le mot « limites » n’existe pas.
- Championnats U Sports (60 m haies) – Médaille d’or
- Championnat du monde de football junior – Médaille d’argent
- Choisi au repêchage par le BC Lions Football Club

Antoine Gélinas-Beaulieu
Patinage de vitesse | Québec (Qc)
Antoine est le patineur de vitesse polyvalent par excellence. Junior, il excellait sur courte comme sur longue piste – c’est le premier à avoir gagné des médailles dans ces deux catégories lors des championnats du monde junior. Au plus fort de sa carrière, il a dû cependant observer une pause, victime du surentraînement et aux prises avec un milieu sportif malsain. De retour sur longue piste quatre ans plus tard, il se distingue désormais sur presque n’importe quelle distance. Parce qu’il sait ce que « toucher le fond » signifie, Antoine veut que, après lui, les athlètes soient considérés d’abord comme des êtres humains. Passionné de cinéma, il souhaite poursuivre une carrière dans ce domaine. Pour le moment, il tient à rapporter de Beijing, en 2022, une médaille qui montrera au monde et à lui-même que la passion, la liberté et la créativité peuvent conduire à la victoire.
- 2 fois aux championnats du monde en individuel – Médaillé de bronze
- 2 fois au classement général des championnats du monde
- 5 fois détenteur d’un record provincial

Miranda Ayim
Basketball | London (Ont.)
Trois fois athlète olympique membre d’Équipe Canada, Miranda Ayim a joué pendant plus de 10 ans au sein de l’équipe nationale féminine senior et, comme joueuse professionnelle, en Europe. Elle désire passionnément aider les autres à se réaliser sur tous les plans de leur vie en perfectionnant leur agilité émotionnelle, en agissant sur leurs habitudes de haut niveau et en pratiquant la pleine conscience. Elle considère la question de la performance sous l’angle de la collaboration et des valeurs. La dynamique de groupe constitue un de ses grands sujets d’intérêt. Inspirée par une maxime de George Eliot (« Il n’est jamais trop tard pour être celui que vous auriez pu être »), Miranda se force et encourage les autres à se perfectionner continuellement. Diplômée de l’Université Pepperdine en relations publiques et en psychologie, elle est accompagnatrice certifiée en bien-être.
- Trois fois athlète olympique (en 2012, 2016 et 2020)
- Championne aux Jeux panaméricains de 2015
- 2 fois championne de l’AmeriCup de la FIBA (Fédération Internationale de Basketball)

Javier Acevedo
Natation | Toronto (Ont.)
Parce qu’il a grandi à Toronto, Javier a eu de nombreuses occasions de pratiquer son sport. En tant qu’athlète, il a représenté le Canada à tous les niveaux, ce qui l’a incité à explorer d’autres domaines que la natation. Aujourd’hui, le leadership, le marketing et le Mouvement olympique le passionnent. En 2021, participant aux JO pour la deuxième fois, il mène le tout premier relais 4 x 100 m mixte canadien ; l’équipe termine à la 13e place. Grâce à sa grande connaissance de sa discipline et des Jeux olympiques, Javier excelle dans l’encadrement des jeunes nageurs canadiens. À l’aube d’un nouveau cycle olympique, il souhaite mettre son expérience en pratique dans le monde des affaires.
- Deux fois athlète olympique canadien
- Deux fois médaillé aux championnats du monde
- Jeux panaméricains de 2019 – Médaille de bronze

Haley Daniels
Canoë slalom | Calgary (Alb.)
À la fois athlète, pionnière et militante, Haley Daniels représente le Canada en 2020 lors des JO de Tokyo, qui resteront gravés dans les annales. Plusieurs fois championne canadienne, elle remporte le bronze à Toronto en 2015 lors des Jeux panaméricains et l’or en 2018 pendant les championnats panaméricains. Elle a également participé à un grand nombre de coupes ou de championnats du monde. Traditionnellement, ce sont les hommes qui participent aux Jeux olympiques dans l’épreuve du canoë – pas les femmes. Militant pour la parité des sexes dans cette discipline, Haley et d’autres sportives adeptes du canoë se sont démenées à l’échelle mondiale afin que des compétitions pour femmes soient prévues aux JO. Leur détermination a payé : elles ont obtenu gain de cause aux JO de Tokyo en 2020. Kimberly Daniels, père de Haley, femme trans et fière de l’être, a également fait date en étant la première juge olympique ouvertement transgenre. Haley et Kimberly se sentent très honorées de participer au grand mouvement en faveur de la diversité et de l’inclusion aux JO. Haley agit par ailleurs en tant qu’athlète Olympique RBC au sein de l’équipe responsable des commandites et des investissements dans la collectivité. Elle soutient aussi plusieurs autres commanditaires, dont MEC, Subaru, Nuun Hydration, Travel Alberta, Save On Foods, Endy Mattresses, California Prunes, le Comité olympique canadien et l’Harmony Lake Community. Haley recueille des fonds grâce à des artistes nord-américains qui ont peint de splendides pagaies destinées à un encan qui couvrira en partie ses frais. Elle étudie en gestion, commerce et entreprenariat à l’Université Royal Roads. En tant qu’ambassadrice, Haley sait combien il importe de faire sa part sur le plan social. C’est pourquoi elle collabore avec les organismes Classroom Champions, KidSport Calgary, WaterAid Canada, Fast and Female, Special Olympics et Protect Our Winters. Dans le cas de WaterAid Canada, elle s’est notamment rendue au Ghana pour le lancement du programme WASH 4 Public Health, mené en collaboration avec l’organisme Right To Play.
- Quatre fois médaillée aux Jeux panaméricains
- Athlète olympique canadienne à Tokyo en 2020
- Plusieurs fois championne canadienne

Madeleine Kelly
Athlétisme | Hamilton (Ont.)
Madeleine adore courir et raconter les exploits des autres. Son travail – elle publie des articles dans le Canadian Running Magazine – l’aide à réaliser ses projets d’athlète de haut niveau. En 2019, elle remporte son premier titre de championne nationale. En 2021, elle fait partie pour la première fois d’une équipe nationale – celle des JO. Passionnée de communications et de marketing, elle espère en apprendre le plus possible dans le cadre du programme Athlètes Olympiques RBC tout en visant une place dans l’équipe des championnats du monde.
- Athlète olympique en 2020 (800 m)
- Championne canadienne en 2019 (800 m)

Jean-Benoit (« JB ») Lemay
Canoë slalom | Ottawa (Ont.)
Jean-Benoit entend s’améliorer quotidiennement dans l’espoir de représenter le Canada aux Jeux olympiques de Paris et de Los Angeles. C’est pourquoi il participe depuis deux ans au Camp des recrues RBC, ce qui lui permet de s’entraîner et de figurer dans les compétitions internationales. Il faut être résilient et résolu pour s’entraîner au Canada. Cela implique de commencer dès que les eaux sont libres de glaces, de supporter la chaleur de l’été et de poursuivre l’entraînement en automne jusqu’à la formation de la glace. À l’affût permanent de nouveaux défis sportifs, « JB » est toujours prêt à investir dans son avenir.
- Plusieurs fois finaliste aux championnats de l’ECA (Association européenne de canoë)
- Demi-finaliste en 2021 lors du championnat du monde junior
- Membre de l’équipe nationale

Lisa Weagle
Curling | Ottawa (Ont.)
Athlète olympique et championne du monde de curling, Lisa vit depuis toujours à Ottawa. Elle a été trois fois championne du Tournoi des Cœurs Scotties, en plus de gagner l’or, l’argent et le bronze lors des championnats du monde de curling féminin. En 2018, elle représente le Canada aux Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang. Elle gagne plusieurs fois le titre de joueuse étoile et de joueuse la plus utile lors du tournoi Scotties. Un lancer porte d’ailleurs son nom (le Weagle). Entraîneure certifiée, Lisa souhaite ardemment que les filles persévèrent dans le sport. Cette spécialiste en communications fait partie du conseil d’administration de la Fondation Sandra Schmirler.
- Athlète olympique en 2018
- 3 fois championne du Tournoi des Cœurs Scotties
- 10 fois championne du Grand Chelem de curling

Roni Remme
Ski alpin | Collingwood (Ont.)
Enfant, Roni fréquente le club de ski alpin de Collingwood. Cette simple activité familiale du week-end va vite occuper toute la place quand les parents de Roni et de ses deux frères les inscrivent aux programmes de ski de compétition. Elle entre dans l’équipe de réserve nationale en 2013, mais, après quelques années, décide de s’inscrire à l’Université de l’Utah afin de skier dans la NCAA (National Collegiate Athletic Association). Elle poursuit toujours son rêve – représenter le Canada lors de la coupe mondiale et des JO – mais aspire à pouvoir continuer ses études, car elle sent que la stimulation intellectuelle favorise sa carrière de skieuse et fait d’elle une meilleure athlète. Après avoir obtenu en 2020 un baccalauréat en psychologie avec mineure en gestion à l’Université de l’Utah, elle peut se consacrer au ski à temps plein. Pendant ses temps libres, Roni veut élargir son réseau et militer pour le développement durable et l’environnement tout en contribuant à instaurer un milieu plus inclusif et plus sain pour les skieurs canadiens.
- Athlète olympique en 2018
- Médaillée d’argent à la Coupe du monde
- 2 fois championne de la NCAA (National Collegiate Athletic Association)

Keely Shaw
Paracyclisme | Saskatoon (Sask.)
Keely est née et a grandi dans les Prairies. Originaire de Midale (Saskatchewan), elle est vite conquise par tout ce qui concerne le sport. Elle s’adonne en amateur à presque tous les sports pratiqués dans un rayon de 50 km, mais le hockey sur glace constitue sa véritable passion. Elle rêve de faire partie de l’équipe nationale, mais tombe de cheval à 15 ans ; la rupture d’un vaisseau dans son cerveau entraîne la paralysie de la moitié gauche de son corps. En 2017, Keely découvre le paracyclisme et s’intègre promptement à l’équipe nationale. En 2018, elle se classe cinquième en poursuite individuelle lors des championnats du monde de paracyclisme sur route, et rapporte une médaille d’argent à ces championnats en 2019. Le Canada lui doit en 2020 sa première médaille lors des Jeux paralympiques de Tokyo, où elle remporte le bronze en poursuite individuelle. Keely fréquente l’Université de la Saskatchewan, où elle compte obtenir un doctorat en physiologie de l’exercice et en nutrition sportive.
- Jeux paralympiques de 2020 – Médaille de bronze
- Championne canadienne en 2019 (épreuve sur route)
- Championnat du monde de 2019 – Médaille d’argent

Valérie Maltais
Patinage de vitesse | Saguenay, (Qc)
Valérie Maltais est passée du patinage de vitesse sur courte piste au patinage de vitesse sur longue piste en juillet 2018. Vice-championne mondiale (poursuite par équipe) et championne de la Coupe du monde lors des saisons 2019-2020 et 2020-2021 (poursuite par équipe), Valérie patine depuis plus de 25 ans, dont 14 ans en tant que membre de l’équipe nationale de Patinage de vitesse Canada. À peine six mois après avoir fait le saut en longue piste, Valérie a gagné sa place aux Championnats du monde. Elle a notamment pris part à la poursuite par équipe, épreuve dans laquelle le trio a réalisé un nouveau record canadien vieux de huit ans. Championnes du cumulatif de la Coupe du monde ces deux dernières saisons, les patineuses sont aussi montées sur le podium lors des Championnats du monde. En cette année olympique, Valérie a comme objectif d’accéder au podium des Jeux de Beijing 2022. En plus de sa carrière d’athlète, Valérie a donné une série de conférences intitulée « Regarder vers l’avant ». Elle soutient diverses causes qui lui tiennent à cœur, dont la Fondation du cancer du sein du Québec, Fillactive, et Fast and Female. Au cours de sa carrière, elle a joué le rôle d’ambassadrice et de porte-parole de plusieurs entreprises en plus d’être responsable de camps d’entraînement d’été en patinage de vitesse.
- Triple olympienne (2010, 2014 et 2018) et médaillée d’argent
- Détentrice d’un record olympique (1 000 m)

Marion Thénault
Ski acrobatique | Sherbrooke (Qc)
Marion découvre la gymnastique à trois ans et se passionne pour le sport et les acrobaties. Elle pratique la gymnastique pendant 14 ans et la trampoline pendant 3 ans. À 17 ans, elle participe au Camp des recrues RBC organisé dans sa ville (Sherbrooke, au Québec). Un entraîneur de ski acrobatique la remarque et lui propose d’essayer le saut sur les rampes d’eau locales. C’est le coup de foudre. Marion adopte la formule, perfectionne son style de skieuse et apprend de nouvelles techniques. Elle pratique le saut depuis 2017 et a été invitée à entrer dans l’équipe nationale en 2020. Victorieuse aux championnats canadiens dès sa première année de compétition, gagnante dans le circuit nord-américain l’année suivante et lauréate de la Coupe du monde un an plus tard, elle attend la suite avec impatience. Marion étudie en génie aérospatial à l’Université Concordia.
- Championne en Coupe du monde
- Championne canadienne
- Classée troisième dans le circuit de la Coupe du monde

Elena Gaskell
Ski acrobatique | Vernon (C.-B.)
Elena skie depuis l’âge de quatre ans. Pour elle, ce fut le coup de foudre. Entrée dans l’équipe nationale à 15 ans, elle a participé à de nombreuses compétitions internationales, chaque jour plus passionnée. Ces deux dernières années, elle a subi plusieurs blessures qui l’ont fortement éprouvée, tant physiquement que mentalement. Elle a beaucoup à raconter sur sa passion pour le ski, mais aussi sur le tribut que le sport de compétition prélève sur le corps et la santé mentale.
- Championne du monde en 2019 (grand saut)
- Médaillée plusieurs fois en Coupe du monde

Darren Gardner
Surf des neiges | Burlington (Ont.)
Il est né et a grandi à Burlington, en Ontario. Darren découvre le surf des neiges à quatre ans, suivant en cela les traces de son père. Attiré par le sport pendant toute son enfance, il pratique le basketball, le volleyball, la course et l’athlétisme. En 2008, il envisage sérieusement de se préparer pour les Jeux olympiques ; il déménage à Calgary pour suivre le programme national de perfectionnement. En 2010, il entre dans l’équipe nationale. Trois ans plus tard, il déménage à Squamish afin de suivre des études postsecondaires à l’Université Quest tout en continuant de pratiquer le surf des neiges. Hors saison, Darren adore le vélo tout-terrain, le surf et le golf. Il se prépare à représenter une deuxième fois le Canada lors des prochains JO, en 2022. Il ne possède pas une grande expérience des affaires, mais a bon espoir de réussir également dans ce domaine – l’attitude positive, la confiance et le professionnalisme que le sport lui ont inculqués ne peuvent que l’y aider.
- 3 fois champion canadien
- 3 fois champion toutes catégories sur le circuit nord-américain
- Athlète olympique en 2018

Amanda Rummery
Para-athlétisme | Edmonton (Alb.)
Amanda participe depuis septembre 2017 aux épreuves de para-athlétisme organisées à Edmonton. Elle a opté pour le para-athlétisme après avoir perdu l’usage de son bras droit dans un accident de VTT en juillet 2015. Amputée de son bras en août 2018, elle est parvenue, dès l’année suivante, à battre le record canadien du 100 m, du 200 m et du 400 m. En 2019 et 2020, elle a été couronnée para-athlète de l’année par Athletics Alberta. Sa sélection par Équipe Canada en vue des championnats du monde de para-athlétisme organisés en 2019 à Dubaï constitue son plus beau fleuron. Pendant la belle saison 2021, elle a couvert le 400 m en 59,95 secondes, atteignant ainsi son objectif. Elle s’entraîne maintenant à temps plein afin de concrétiser son rêve – participer aux Jeux paralympiques à Paris en 2024. Amanda souhaite mieux faire connaître les parasports et aider les personnes qui ont une incapacité à mener une vie saine et active.
- Trois fois médaillée d’or
- Présente aux championnats canadiens d’athlétisme de 2019
- Détentrice du record canadien du 100 m, du 200 m et du 400 m

Benjamin Preisner
Athlétisme | Milton (Ont.)
Ben a grandi à Milton. Il découvre le hockey à quatre ans. Pour se maintenir en forme, le jeune hockeyeur entre dans l’équipe de cross-country de son école secondaire, mais découvre bientôt l’athlétisme, qui devient sa vraie passion. À l’Université de Tulsa, il fait partie de l’équipe de cross-country et d’athlétisme. Ayant obtenu son diplôme en génie chimique et nourrissant le projet de se qualifier pour les JO de Tokyo, il se tourne vers les épreuves sur route. Lors de son premier marathon, il obtient le meilleur temps jamais réalisé par un Canadien, inférieur même à la norme olympique. À Tokyo, il termine son deuxième marathon à la 46e place, en tête des autres Canadiens. Tout en participant au programme Athlètes Olympiques RBC, Ben vise une maîtrise en intelligence artificielle appliquée à la gestion. Son objectif est de mettre en pratique de front son diplôme en génie et sa maîtrise.
- Athlète olympique en 2020 (marathon)
- 8 fois membre d’Équipe Canada aux championnats du monde et aux championnats de la NACAC (North America, Central America and Caribbean Athletic Association)

Bret Himmelman
Canoë-kayak de vitesse | Bedford (N.-É.)
Bret s’intègre au programme Athlètes Olympiques RBC après deux années de participation au programme Futurs Athlètes Olympiques RBC, dans le cadre duquel il a été soutenu de par son engagement auprès du Camp des recrues RBC. Bret a déjà été présent en coupe du monde sous les couleurs d’Équipe Canada et il a gagné des médailles lors de compétitions juniors internationales. Aux Jeux du Canada, il a été deux fois médaillé d’or et a battu des records. Inscrit à l’Université Saint Mary’s où il étudiait à temps plein tout en s’entraînant, Bret a obtenu en mai 2021 un baccalauréat en commerce avec distinction. Ce bénévole enthousiaste est entraîneur de canoë-kayak, de hockey et de crosse, parent adoptif de chiens errants et participant actif à différents programmes de santé mentale.
- Membre de l’équipe canadienne depuis 2019
- Participant du programme Futurs Athlètes Olympiques RBC (2018-2020)
- 31 fois médaillé au championnat canadien de canoë-kayak

Florence Maheu
Canoë-kayak | Valleyfield (Qc)
Florence commence à pagayer dès l’âge de 13 ans dans un club local. Elle se distingue rapidement, au point de représenter le Canada une première fois en 2012 lors des championnats du monde pour moins de 23 ans (« U23 »). Membre de l’équipe nationale pendant près de 10 ans, elle participe en 2020 aux épreuves de canoë-kayak slalom des JO de Tokyo. Demi-finaliste, elle se classe 23e. Florence fréquente l’Université de Montréal où elle prépare un baccalauréat en kinésiologie. Elle souhaite poursuivre ensuite ses études en gestion du sport. Elle milite pour la parité dans le sport et pour l’instauration de milieux inclusifs permettant à chacun de s’épanouir. Elle participe activement à l’entraînement des futurs pagayeurs et espère bien se qualifier en vue de ses deuxièmes JO – ceux de 2024.
- 2 fois championne nationale senior de canoë-kayak slalom
- Jeux olympiques de 2020 – 23e place
- Coupe du monde de 2018 – 13e place

Kelsey Mitchell
Cyclisme sur piste (sprint) | Milton (Ont.)
En août 2017, Kelsey participe au Camp des recrues RBC ; à cette occasion, elle dépasse la moyenne nationale en cyclisme sur piste sur vélo stationnaire. Elle a pris part à d’autres épreuves avant d’être officiellement recrutée par Cyclisme Canada. Moins de deux ans après ses premiers tours de piste, elle s’est imposée en tant que détentrice d’un record du monde, championne des Jeux panaméricains et médaillée de la Coupe du monde de cyclisme sur piste. À l’été 2020, elle a été recrutée au sein d’Équipe Canada en vue des Jeux olympiques d’été de Tokyo, où elle est devenue championne olympique.
- Jeux olympiques de 2020 – Médaille d’or
- Jeux panaméricains de 2019 – Médaille d’or
- Championnats du monde de l’Union Cycliste Internationale (UCI) en 2020 (sprint) – 4e place

Kate Wright
Hockey sur gazon | Vancouver (C.-B.)
Kate Wright est depuis neuf ans la capitaine de l’équipe nationale féminine de hockey sur gazon du Canada. Elle est l’athlète féminine ayant été le plus souvent sélectionnée dans l’équipe de hockey sur gazon dans l’histoire canadienne, ayant représenté le pays plus de 220 fois. Kate a participé aux Jeux du Commonwealth et à trois Jeux panaméricains, et dirigeait son équipe aux Jeux panaméricains lorsque son équipe a décroché une médaille de bronze en 2015 et une médaille d’argent en 2019. Malheureusement, son équipe n’a pas réussi à se qualifier pour les Jeux olympiques de Tokyo, s’inclinant à l’étape des tirs au but. Kate vient de relever de nouveaux défis, celui de jeune maman et d’athlète olympique RBC auprès de l’équipe Marketing et citoyenneté de Colombie-Britannique.
- Jeux panaméricains de 2015 – Médaille de bronze
- Jeux du Commonwealth de 2018 – 5e> place
- Coupe panaméricaine de 2017 – 4e> place

Renata Fast
Hockey | Burlington (Ont.)
Renata est membre de l’équipe nationale de hockey féminin depuis 2015. À l’hiver 2018, elle a remporté une médaille d’argent aux JO de PyeongChang. Elle jouait auparavant au sein des Furies de Toronto, l’une des équipes de la Ligue canadienne de hockey féminin (LCHF). Elle est actuellement membre de la Professional Women’s Hockey Players Association (PWHPA). Cette association a été formée par les 150 meilleures joueuses de hockey du monde, qui souhaitaient constituer une seule ligue professionnelle en Amérique du Nord avec un modèle économique viable à long terme. Renata est active dans son milieu en participant à l’entraînement et à l’accompagnement de joueurs de hockey des ligues mineures. Elle a fondé son propre camp d’été de hockey pour inspirer la prochaine génération et promouvoir un mode de vie actif.
- Jeux olympiques de 2018 – Médaille d’argent
- Championnats du monde de 2021 – Médaille d’or
- Championnats du monde de 2017 – Médaille d’argent

Arianna Hunsicker
Natation paralympique | Surrey (C.-B.)
Arianna découvre la natation à huit ans. C’est le coup de foudre. Elle adhère à son premier club dès sa douzième année. En 2017 commencent les compétitions nationales et internationales. Arianna fait ses débuts dans l’équipe nationale en 2019 lors des Jeux parapanaméricains de Lima (Pérou), d’où elle rapporte cinq médailles de bronze. Depuis, elle continue de représenter le Canada. Elle a été désignée deux fois paranageuse britanno-colombienne de l’année. Arianna réside actuellement à Montréal, où elle s’entraîne au Centre de haute performance afin de jouer encore mieux son rôle de membre de l’équipe nationale. Celle qui aspire à représenter les para-athlètes et les personnes handicapées veut aussi promouvoir le Mouvement paralympique.
- Jeux parapanaméricains de 2019 – 5 médailles de bronze
- 2 fois gagnante du prix de paranageuse de l’année de la Colombie-Britannique
- Médaillée plusieurs fois lors de compétitions nationales ou internationales

Avalon Wasteneys
Aviron | Victoria (C.-B.)
Issue d’une famille d’athlètes et élevée sur la magnifique île de Vancouver, Avalon a goûté dans son enfance les joies du plein air. En 2015, elle passe du ski de fond à l’aviron après avoir participé au Camp des recrues RBC, où l’on a jugé, au vu de ses potentialités, qu’elle méritait d’être aidée financièrement. Elle atteint vite un excellent niveau et, en 2017, commence à s’entraîner avec l’équipe nationale. Quelques mois plus tard, elle fait son entrée sur la scène internationale avec l’équipe senior. Lors de ses premiers JO (Tokyo 2020), elle remporte l’or à l’issue du huit féminin. Avalon, qui souhaite ardemment apprendre et se perfectionner dans le sport comme dans la vie, est toujours à l’affût d’une nouvelle aventure. Elle termine actuellement ses études de premier cycle en psychologie à l’Université de Victoria. Une courte pause – bien méritée après Tokyo –, et elle se lancera en janvier dans la préparation de Paris 2024 !
- Jeux olympiques de 2020 (huit féminin avec barreuse) – Médaille d’or
- Championnats du monde de 2018 pour moins de 23 ans (huit féminin avec barreuse) – Médaille d’or
- Coupe du monde de 2019 (huit féminin avec barreuse) – 3 fois médaillée de bronze

Skylar Park
Taekwondo | Winnipeg (Man.)
Skylar a découvert le taekwondo dès son plus jeune âge, dans le dojo que dirige sa famille, laquelle comprend 16 ceintures noires. Membre de l’équipe canadienne de taekwondo depuis 2013, elle a été successivement cadette, junior et senior. Elle a participé aux JO de 2020 en même temps que son père, Jae Park, qui l’entraîne depuis le début de sa carrière. En 2016, elle s’est mesurée pour la première fois aux athlètes juniors du monde entier à Burnaby, en Colombie-Britannique, et remporté le championnat junior. Elle s’est ensuite taillé une place enviable comme athlète senior en décrochant des médailles à certaines des plus importantes compétitions au monde, y compris la médaille de bronze aux Championnats du monde senior de 2019. Elle aime travailler auprès des jeunes, et plus particulièrement auprès des jeunes filles, afin de les aider à gagner en confiance au moyen du sport. Actuellement classée au quatrième rang mondial, Skylar s’entraîne en vue des Jeux olympiques, où elle espère remporter une médaille d’or.
- Athlète olympique en 2020
- Championnats du monde senior de 2019 – Médaille de bronze
- 3 fois médaillée au Grand Prix
- Jeux panaméricains de 2019 – Médaille d’argent

Jordan Stewart
Taekwondo | Toronto (Ont.)
À quatre ans, Jordan prenait déjà des leçons de taekwondo. Son idole était Donatello, l’une des tortues Ninja. En 2018, il obtient son diplôme avancé en gestion du sport au Collège Humber. Au début de la saison 2019, il est parvenu en finale lors de trois omniums internationaux. Lors des championnats panaméricains de 2016 et de 2018, il figurait parmi les trois premiers.
- Championnats du monde de taekwondo de 2019 – 9e place
- Championnats panaméricains de 2018 – Médaille de bronze
- Championnats panaméricains de 2016 – Médaille de bronze

Laurent Dubreuil
Patinage de vitesse | Lévis (Qc)
Fils d’athlètes olympiques et tenant du titre de champion du monde en patinage de vitesse sur longue piste (500 m), Laurent chausse des patins dès l’âge de quatre ans. Enfant, il se frotte à de nombreux autres sports ; aucun ne détrône le patinage dans son cœur. En 2010, il entre dans l’équipe nationale après une première participation au championnat du monde junior. En 2012, il fracasse le record du monde junior et remporte le championnat du monde junior à l’épreuve du 500 m. Progressant vite, il est bien parti pour se qualifier en vue des JO de Sochi, mais obtient finalement un résultat insuffisant – quatre centièmes de seconde de trop. Très déçu, il se ressaisit néanmoins et, en 2015, gagne les cinq premières médailles d’or de sa carrière – ainsi qu’une médaille de bronze – lors des championnats du monde. Il devient ainsi le premier Québécois depuis 1998 à remporter un titre mondial. Aux JO de PyeongChang, il participe aux épreuves du 500 m et du 1000 m. En 2019, Laurent devient le papa de la petite Rose. Depuis, sa carrière a pris un envol remarquable. Ses deux dernières saisons ont été les plus brillantes : 10 médailles en coupe du monde et 4 autres en championnat du monde, sans compter le titre de champion du monde au 500 m, remporté en 2021. Laurent vise désormais les JO de Beijing – il espère bien monter en 2022 sur la plus haute marche du podium.
- Championnat du monde de 2021 (500 m) – Médaille d’or
- Championnat du monde de 2021 (1000 m) – Médaille de bronze
- Championnat du monde de 2021 (sprint) – Médaille de bronze
- Athlète olympique en 2018

Chloé Dufour-Lapointe
Ski acrobatique (bosses) | Montréal (Qc)
Deuxième de sa fratrie, Chloé a toujours fait preuve de force de caractère et de ténacité. Immédiatement conquise par le ski sur bosses, elle n’est cependant guère studieuse à l’école – or pour avoir la permission de skier pendant la fin de semaine, on lui impose d’obtenir de bonnes notes... Consciente des progrès à faire, Chloé se retrousse les manches et devient une bonne élève. Elle comprend alors que tout rêve peut devenir réalité, pour peu qu’on se concentre et qu’on travaille fort. Dès lors, elle se consacre au ski et, alors qu’elle n’a que 18 ans, son vœu se concrétise : elle fait son entrée sur la scène olympique à Vancouver en 2010, se classant cinquième et charmant le pays tout entier, conquis par son sourire si naturel. Quatre ans plus tard, à Sochi, c’est une Chloé pleine d’expérience qui gagne la médaille d’argent et monte sur le podium avec sa sœur Justine. L’image des deux championnes se tenant par la main va droit au cœur des Canadiens. Chloé vise à présent Beijing 2022. Ce serait sa quatrième participation aux Jeux olympiques et elle égalerait alors le record canadien de départs olympiques établi par Jean-Luc Brassard. Elle pourrait aussi battre un autre record en devenant la skieuse sur bosses canadienne ayant pris le plus de départs au total, devant Pierre-Alexandre Rousseau et son autre sœur (Maxime).
- Jeux olympiques de 2014 – Médaille d’argent
- Gagnante du Globe de cristal en 2015 et 2016
- Championnat du monde de 2014 – Médaille d’or

Justine Dufour-Lapointe
Ski acrobatique (bosses) | Montréal (Qc)
Pleine d’énergie et très déterminée, Justine est la plus jeune du trio des sœurs Dufour-Lapointe. Elle suit ses aînées (Maxime et Chloé) partout et pratique les mêmes activités. C’est ainsi qu’elle s’initie au ski sur bosses dès l’âge de huit ans. Elle ne concourt pas tout de suite, préférant s’amuser sur les pentes avec ses amis... et manger des bonbons. Cependant, quelques épreuves plus tard, elle prend goût à la compétition et se découvre un grand talent de skieuse. Lorsqu’elle voit Chloé participer aux JO de Vancouver en 2010, c’est l’électrochoc. Justine se promet de devenir elle aussi une athlète olympique. Après quatre années de travail acharné, le rêve devient réalité : elle fait à Sochi une prestation éblouissante, remporte la médaille d’or et devient la deuxième skieuse sur bosses canadienne à monter sur la marche la plus élevée du podium. Très confiante et en pleine possession de ses moyens, elle participe en 2018 aux JO de PyeongChang et y gagne la médaille d’argent. Son prochain objectif : Beijing 2022, où elle pourrait égaler la grande Kari Traa (Norvège) – montée trois fois sur le podium olympique – et devenir la skieuse sur bosses canadienne la plus médaillée.
- Jeux olympiques de 2014 – Médaille d’or
- Jeux olympiques de 2018 – Médaille d’argent
- Championnat du monde de 2018 – Médaille de bronze

Bismark Boateng
Athlétisme | Toronto (Ont.)
Depuis 2015, Bismark est inséparable du monde du sprint canadien. Enfant, il était une étoile du soccer dans son pays natal (le Ghana). Il a toujours nourri une grande passion pour le sport. À son arrivée au Canada, il s’inscrit à l’Université Ryerson et joue avec son équipe de soccer (les Ryerson Rams) pendant deux saisons avant d’entrer à l’Université York, où il découvre sa véritable passion : l’athlétisme. Lors de sa première compétition internationale (les Jeux mondiaux universitaires), il attire l’attention en se classant 10e au 100 m, ce qui, pour un nouveau venu, constitue un exploit remarquable. Enchanté d’avoir pu courir devant des milliers de fans, Bismark en veut plus. En 2019, ses résultats impressionnants et son professionnalisme font qu’il est admis au programme Athlètes Olympiques RBC. Il représente la bannière RBC comme athlète et comme porte-parole susceptible d’inspirer des jeunes partout au pays. C’est en 2020, à Tokyo, qu’il a fait ses débuts aux JO.
- Athlète olympique en 2020
- Jeux du Commonwealth de 2018 – 7e place
- Jeux de la Francophonie de 2017 (100 m) – Médaille de bronze

Larissa Franklin
Softball | Maple Ridge (C.-B.)
Native de Colombie-Britannique, Larissa fait partie de l’équipe nationale de softball depuis 2013. Pleine de vie, c’est une conférencière, une entraîneure et une ambassadrice à l’énergie communicative. Sa passion est d’amener les autres à s’épanouir pleinement. Comme elle l’explique à ses auditeurs, il s’agit de découvrir ce qu’on possède dans sa poche – ces potentialités qui ne demandent qu’à se révéler. Souhaitant ardemment que les jeunes aient les moyens de s’accomplir, Melissa agit bénévolement comme ambassadrice de SportJeunesse.
- Jeux olympiques de 2020 – Médaille de bronze
- Jeux panaméricains – Médaillée d’or et d’argent
- Deux fois médaillée de bronze aux championnats du monde

Sara Villani
Bobsleigh | Norval (Ont.)
C’est en pratiquant la gymnastique que, encore enfant, Sara a nourri l’ambition de devenir une athlète. Sachant très tôt qu’elle ne pourrait être une gymnaste, elle s’est empressée de trouver ses nouvelles passions. D’abord l’athlétisme, discipline dans laquelle elle brille dans ses premières années du secondaire et qui l’a incitée à faire du sport au niveau universitaire. Sa première année d’entraînement à diverses épreuves se déroule à l’Université Western. Nous sommes en 2015. Victorieuse au heptathlon lors des championnats nationaux juniors, elle se qualifie pour représenter le Canada aux Jeux panaméricains juniors qui, cette année-là, se tiennent à Edmonton. La deuxième année, alors qu’elle participe au pentathlon dans le cadre du championnat universitaire provincial de la SUO (Sports Universitaires de l’Ontario) et se prépare au saut en longueur, elle calcule mal une de ses foulées d’échauffement ; on diagnostiquera plus tard une blessure à la cheville. Elle décroche l’or et se classe première en vue des championnats universitaires canadiens (les SIC, devenus les U Sports), mais sa cheville la fait souffrir. Dès la deuxième épreuve des SIC (le saut en hauteur), il est évident qu’elle ne pourra aller plus loin. Elle déclare donc forfait. À la suite de cet abandon, elle ne sait plus trop quelle voie adopter. Après bien des volte-face, elle décide de se spécialiser dans le lancer. En 2019, lors des championnats U Sports, elle monte sur la deuxième marche du podium à l’issue de l’épreuve du lancer du poids. Lors du Camp des recrues RBC auquel elle avait participé en 2018, elle s’était soumise à différents tests d’aptitude (saut en longueur, saut vertical, sprint sur 30 m, etc.). Pour finir, elle gagna quelques épreuves individuelles et parvint à la première place du classement général féminin. C’est à cette occasion qu’on la recruta dans diverses disciplines, dont le bobsleigh. Décembre 2018 : première expérience en bobsleigh à Calgary. Sara n’a aucune idée de ce qui l’attend. Elle a vu des descentes à la télé, mais « tant qu’on ne l’a pas fait soi-même »... De fait, sa descente se termine par une collision qui, heureusement, ne l’effraie pas outre mesure. Elle reste toute la semaine. De retour chez elle en Ontario, elle comprend qu’elle a trouvé sa voie. En octobre 2019, elle entre dans l’équipe de réserve canadienne. Depuis, elle progresse bien. Alors qu’elle n’en est qu’à sa deuxième année, elle s’est acquis une place au sein de l’équipe de bobsleigh senior et ne rêve plus désormais qu’aux JO d’hiver de 2022.
- Camp des recrues RBC (2018) – Championne provinciale
- Coupe nord-américaine de 2019 (double féminin) – Médaille de bronze
- Championnats U Sports de 2019 (lancer du poids) – Médaille d’argent

Justin Kripps
Bobsleigh | Summerland (C.-B.)
Justin Kripps a remporté la médaille d’or aux Jeux olympiques de 2018 après une saison qui lui a permis d’obtenir deux Globes de cristal en finissant premier aux classements mondiaux comme pilote en bob à deux et en combiné. Originaire d’Hawaï, Justin aime y retourner pour profiter des températures chaudes lorsqu’il n’a pas d’entraînement ou de courses sur glace à disputer. Il compte parmi ses activités préférées le golf, le vélo de montagne, la pêche au lancer léger et le surf, ainsi que la recherche d’un endroit pour boire un bon café et les voyages.
- Coupe du monde de 2021 (bobsleigh à quatre masculin) – Médaille de bronze
- Coupe du monde de 2020 (bobsleigh à quatre et à deux masculin) – Médaille d’argent
- Championnat du monde de 2019 – Médailles d’argent et de bronze
- Jeux olympiques de 2020 (bobsleigh à deux) – Médaille d’or

Christopher Spring
Bobsleigh | Priddis (Alb.)
Christopher entame sa carrière en 2007, attiré par la vitesse, la puissance et la curiosité attachées au bobsleigh. Devenu citoyen en 2013, il représente le Canada à Sochi lors de sa deuxième participation aux JO. En 2018, une troisième participation s’ajoute à son palmarès. Il estime devoir cette longévité à sa jovialité et à son bon caractère. Christopher cultive un style de vie fondé sur le plaisir, l’aventure et les réalisations, ce qui équilibre à merveille la concentration dont il fait preuve en compétition. En dehors du sport, il a travaillé dans de nombreux secteurs. Il est passé des sables bitumineux (à Fort McMurray) à la rénovation de maisons (en vue de leur revente par son entreprise de Calgary), avant d’opter pour une carrière dans l’aviation. Titulaire d’une licence de pilote professionnel, il entend se consacrer à cette activité quand il dira adieu au bobsleigh.
- 3 fois athlète olympique
- 6 fois champion canadien
- 8 participations aux championnats du monde
- Gagnant du Globe de cristal en 2017 et 2018

James Dunn
Hockey sur glace paralympique | Wallacetown (Ont.)
Athlète paralympique médaillé d’argent, James représente le Canada en para-hockey sur glace depuis 2016 – il n’avait alors que 15 ans. En 2018, alors benjamin de l’équipe paralympique, il gagne la médaille d’argent. Il a participé à deux championnats du monde et remporté chaque fois l’argent. James s’entraîne actuellement en vue des Jeux paralympiques de Beijing, qui auront lieu en 2022.
- Jeux paralympiques de 2018 – Médaille d’argent
- Défi mondial de hockey sur luge (2017) – Médaille d’argent
- Défi mondial de hockey sur luge (2016) – Médaille d’argent

Jennifer Hawkrigg
Surf des neiges alpin | Toronto (Ont.)
Surnommée « JJ » et spécialiste du slalom, la surfeuse des neiges Jennifer Hawkrigg s’est initiée à la planche à neige dès l’âge de quatre ans, imitant en cela ses deux aînés. JJ se passionne vite pour ce sport. À 18 ans, elle entre dans l’équipe de compétition du club de ski local. Elle fait partie de l’équipe nationale depuis 2015 et est montée plusieurs fois sur le podium lors des championnats nationaux et des épreuves de la Coupe nord-américaine. Elle a déjà participé deux fois au championnat du monde et figure dans le circuit de la Coupe du monde. Jennifer vient d’obtenir un baccalauréat en commerce à l’Université Ryerson. Inscrite en 2019 au programme Athlètes Olympiques RBC, elle collabore avec l’équipe Marketing de la marque.
- Championnats nationaux canadiens de 2020 (slalom géant parallèle) – Médaille d’argent
- Coupe nord-américaine de 2020 – Champion toutes catégories
- Championnats du monde de 2021 (slalom parallèle) – 18e place

Ali ten Hove
Voile | Kingston (Ont.)
Ali découvre la voile à huit ans dans sa ville natale (Kingston). Elle a un modèle en la personne de son père, qui a participé dans cette même discipline aux Jeux olympiques de 1984. Ali mène sa première campagne olympique de 2013 à 2016 en catégorie 470, manquant de peu de se qualifier pour les Jeux de Rio. Passionnée et résolue à faire ses preuves, elle poursuit la compétition pendant sa deuxième campagne, cette fois en catégorie 49er FX. Non contente de changer d’épreuve, elle choisit un autre poste à bord ainsi que de nouvelles coéquipières. C’est donc une nouvelle athlète et une nouvelle équipe qui voient le jour. Dans la foulée, Ali établit un record canadien en 2018 lors des championnats d’Europe, termine à la quatrième place aux Jeux panaméricains et, pour finir, représente le Canada en 2020 aux JO de Tokyo ! Notre athlète milite par ailleurs activement pour que les femmes aient pleinement leur place dans le sport. Profondément convaincue des vertus de l’excellence, elle encourage les jeunes femmes à adopter cette attitude et à la promouvoir auprès des autres. Elle va continuer de se préparer en vue de Paris 2024, où elle compte devenir la première femme à rapporter au Canada une médaille olympique en voile. En 2018, Ali a obtenu un diplôme en génie mécanique à l’Université Queen’s.
- 2 fois championne canadienne en catégorie 49er FX
- Jeux panaméricains de 2019 – 4e place
- Athlète olympique en 2020

Eden Wilson
Bobsleigh | Calgary (Alb.)
La voie qui l’a conduite au bobsleigh n’est pas ordinaire ! Les antécédents d’Eden ne ressemblent guère en effet à ceux de la majorité des athlètes inscrits au programme national – elle a participé pendant vingt ans à des concours de saut d’obstacles. C’est après avoir assisté à une activité « Learn to Push » organisée à l’échelle provinciale qu’elle a été conquise par l’énergie et l’excitation que suscite le bobsleigh. Titulaire d’un baccalauréat en santé et éducation physique, Eden s’affiche sans complexe en tant que femme, athlète, dispensatrice d’énergie et architecte de relations authentiques. Par son sourire et sa chaleur, qui illuminent tout ce qu’elle entreprend, Eden souhaite faire briller un peu plus chaque route qu’elle croise. Noire et métisse, elle a appris à surmonter l’adversité. Son vœu est d’être capable d’ouvrir la voie à davantage de diversité et d’inclusion dans le bobsleigh et dans les sports d’hiver en général.

Jennifer Martins
Aviron | Komoka (Ont.)
Ontarienne, Jennifer est née et a grandi à Toronto. Elle vit actuellement à London. Elle a représenté le Canada au sein de dix équipes nationales. Après une première année en école d’art dentaire (2011), Jennifer fait son entrée sur la scène mondiale. Elle participe ensuite tous les étés aux compétitions internationales – sauf en 2020, du fait de la pandémie de COVID-19. Elle obtient en 2014 son diplôme avec distinction à l’école Schulich (Université Western), puis se consacre à l’aviron une année durant. Depuis 2015, elle exerce sa profession de dentiste – à temps plein ou partiel – tout en s’entraînant avec l’équipe canadienne d’aviron. Celle que sa passion pour le sport et son appétit pour les études universitaires animent depuis dix ans souhaite encourager les autres à ne s’imposer aucune limite.
- Athlète olympique en 2016 et 2020
- Championnats du monde de 2019 (quatre féminin) – 8e place
- Championnats du monde de 2018 (huit féminin avec barreuse) – Médaille d’argent

Melissa Humana-Paredes
Volleyball de plage | Toronto (Ont.)
Membre de l’équipe du Canada depuis 14 ans, Melissa a commencé à représenter le Canada dans des compétitions dès l’âge de 15 ans. Sa coéquipière et elle se classent actuellement parmi les trois meilleurs duos dans le monde, ayant fini les saisons de 2017 et de 2019 au premier rang et obtenu le titre d’équipe sportive par excellence de la Fédération Internationale de Volleyball pendant deux saisons de suite. Melissa a terminé ses études en communications en 2017 et obtenu son diplôme avec mention spéciale au Tableau d’honneur du doyen de l’Université York tout en jouant pour l’équipe de l’Université York. Capitaine de l’équipe de volleyball de l’Université York pendant trois années, elle a été nommée en 2011 athlète féminine de l’année et son équipe a été nommée première équipe d’étoiles OUA.
- Championnats du monde de la Fédération Internationale de Volleyball (FIVB) en 2019 – Médaille d’or
- Jeux du Commonwealth de 2018 – Médaille d’or
- Athlète olympique à Tokyo en 2020
